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Au niveau de l’axe environnement

Au niveau de l’axe environnement

Nous contribuons à la protection de l’environnement à travers l’agriculture et l’élevage. Nous encourageons auprès du public, des pratiques favorisant l’amélioration des conditions de vie des populations tout en respectant et protégeant l’environnement.


A. Volet agriculture

Nous intervenons dans deux (02) thématiques : le maraichage et la promotion du Moringa.

1. MARAICHAGE

« Améliorer les conditions de vies au sein des communautés, c’est possible avec le maraichage, pourtant ce secteur est méconnu ou négligé par les jeunes à Kindia ».

Le maraichage est une activité à forte rentabilité économique. Il présente l’avantage de pouvoir être pratiqué à tout moment de l’année, puis de générer des revenus. Le métier de maraîcher est plus attractif pour les jeunes et contribue au maintien de l’emploi rural et péri urbain.

En dépit de nombreuses opportunités, climat adapté, disponibilité de l’eau à tout moment de l’année, sol propice des centaines d’hectares disponibles et inexploités à Kindia, peu de jeunes, bien que sans emploi, ne pratiquent pas cette activités par méconnaissance ou par désintérêt.

En plus, la majorité des producteurs maraîchers ne maitrisent pas les techniques maraichères modernes permettant d’obtenir des rendements conséquents, ou ne sont pas suffisamment organisés pour représenter la filière et assurer une commercialisation efficace.

Pour former, faire découvrir, aimer et encourager les jeunes au maraichage nous avons mis en place trois programmes :

1. Programme de sensibilisation à la radio : information, formation et sensibilisation par la réalisation d’émission in ter active, table ronde, interviews, avec les differents acteurs de la filière. Trois (03) émissions radios ont pu être produites et diffusées.

2. Ecoles maraichères : avec l’appui du centre des technologies appliquées de Bamban 37 jeunes bénéficient de l’assistance technique d’agronomes expérimentés en vue de s’investir dans le maraichage. Des équipements et parcelles maraichères leurs sont prêtées pour faciliter leur formation.

3. Mise en relation avec les institutions de micro finances (Crédit rural, CAFODEC et MC2) la mise en œuvre de ces programme a permis à 30 jeunes universitaires diplômés de bénéficier d’un montant cumulé de 57 350 000 GNF de prêt pour la réalisation de culture maraichère ; d’assurer la formation de 02 Unions maraîchères aux stratégies de la commercialisation groupée, notamment pour approvisionner les marchés de Conakry.

2. MORINGA

« Environs 1.900.000 personnes sont en insécurité alimentaire dont 59.000 en insécurité alimentaire sévère. Les régions où on trouve le plus grand nombre de ménages en insécurité alimentaire sont celles de Kindia, Nzérékoré, … ». PAM, juillet 2015 ;

Il s’en suit des conséquences dramatiques sur la qualité de vie des enfants entrainant des carences en vitamines. Des études récentes ont démontrées que ces carences en vitamines et protéines pourraient être corrigé par une consommation régulière des feuilles de Moringa.

La valeur nutritive des feuilles de Moringa est d’une richesse rarement observée. En effet, les feuilles contiennent une très grande concentration de vitamines A et C, un complexe de vitamines B, du fer, du calcium, des protéines, du zinc, du sélénium et, phénomène assez rare pour une plante, elle possède les 10 acides aminés essentiels à l’être humain.

C’est pour traiter et prévenir la malnutrition de manière durable avec les ressources locales et à moindre cout que nous avons mis en place deux programmes : sensibilisation, information sur la consommation du Moringa, et appui à sa culture..

1. Sensibilisation et formation

Nous projetons des films sur l’importance de la consommation du Moringa, et formons les femmes et associations de femmes sur les techniques de préparation du Moringa en gâteaux, sauces …

167 personnes furent touchées par nos sensibilisations et 06 groupements féminins de 172 femmes ont été formés sur les techniques de préparation de plats à base de Moringa.

2. Culture du Moringa

L’ADEGUI, en partenariat avec les responsables des structures faitières de groupement de jeunes et femmes met en place des pépinières de Moringa, puis forme ces groupements sur les techniques de culture, de récolte et de conditionnement du Moringa.

Cette année, ce sont en tous 09 groupements de 217 membres appuyés qui ont bénéficié de 60 000 plants de Moringa cultivés sur 06 hectares au niveau de 06 communes rurales de la ville de Kindia.

B. Volet élevage

Dans ce volet nous encourageons l’élevage avicole durable ainsi que l’élevage des abeilles pour la conservation de la bio diversité.

A. AVICULTURE

« L’élevage des poules de races indigènes comme moyen de création d’emploi et de revenu »

L'aviculture rurale, a de nombreuses potentialités : forte résistance aux maladies, production plus facile , nécessitant peu d’investissements, et accessible à tous. Elle joue un rôle important non seulement dans la subsistance du ménage, mais aussi dans l'économie des populations des zones rurales. La commercialisation des volailles est l’une des rares occasions pour les ruraux, de générer rapidement des revenus afin de subvenir à leurs besoins.

Malheureusement ce secteur bien que très lucratif est ignoré des jeunes. En outre, les méthodes d’élevage traditionnelles, les techniques locales utilisées ainsi que le manque d’encadrement ne permettent pas aux producteurs de générer suffisamment de revenus permettant d’améliorer significativement leurs conditions de vie.

Pour surmonter ces contraintes, et encourager les jeunes à s’investir dans ce secteur porteur et créateur d’emploi ; les producteurs à générer plus de profit, nous avons conjugués nos efforts avec plusieurs acteurs : spécialistes de l’aviculture, association des vétérinaires, autorités administratives du secteur de l’élevage, ONG et médias…).

Ensemble, nous avons mis en place un incubateur pour jeunes entrepreneurs en aviculture, créer une plate forme de communication et d’échange puis développés des outils de vulgarisation.

Cette synergie a permis :

• Le renforcement de capacités et la vulgarisation des techniques améliorées de l’élevage des poules de race locale au niveau de 129 producteurs;

La mise en relation de 37 jeunes dont 12 jeunes filles avec les institutions de micro finance en vue du démarrage de l’aviculture de race locale à petite échelle.

L’association pour venir en aide aux jeunes, en synergie avec plusieurs acteurs a développé deux programmes :

1. une journée à la ferme… voyager, échanger, apprendre et susciter l’amour de l’elevage des volailles !

Nous organisons des séances de visites guidées éducatives, au niveau des fermes avicoles de la commune urbaine de Kindia.

Plusieurs acteurs sont impliqués d’un côté les mentors (vétérinaires, spécialistes de l’aviculture, fermiers expérimentés…), de l’autre des jeunes (élèves, étudiants, diplômé sans emploi...).

Nos excursions constituent de véritables expériences permettant aux jeunes d’être acteurs de leurs découvertes et ainsi, de s’approprier du fonctionnement d’une ferme avicole, de comprendre les techniques d’élévage dans la plus grande autonomie.

Les programmes d’excursion mêlent toujours visites, rencontres, jeux et ateliers. Ils comprennent également des activités ludiques, sensorielles et interactives. L’objectif de ces activités est de susciter l’amour, le désir de s’investir dans ce secteur de permettre aux jeunes d’acquérir une démarche d’observation et de réflexion.

Ces actions ont aboutit aux resultats ci-dessous :

La réalisation de 03 excursions ayant permis :

- d’impliquer 21 spécialistes et acteurs de l’aviculture ;

- de mobiliser 87 jeunes (élèves, étudiants, sans emplois) de la commune urbaine de Kindia ;

- de visiter 07 fermes avicoles ;

- de pousser 54 jeunes à entreprendre les démarches en vue de la création de leurs propres fermes avicoles.

- d’amener 28 à démarrer un petit élevage de volaille à la maison.

- 17 autres se sont constitués en association pour la création d’une ferme de dimension moyenne (1000 sujets).

2. un etudiant, deux poules…. ensemble, mettons en place une ferme et apprenons !

Ce programme permet aux étudiants d’être artisan de leur propre apprentissage dans l’élévage des poules de races locales ainsi que dans la conduite d’une ferme avicole.

Une ferme, (un hangar) est loué par l’association, les étudiants apportent chacun une poule , un cheptel de 50 poules de race locale est suffisante et le surplus est vendu pour l’achat des aliments et des vaccins. Le reste des charges est complêté par l’appui des parrains et donnateurs privés.

Les travaux d’alimentation, d’entretient, et de surveillance des volailles sont réalisées par les étudiants organisés en groupes de 05 à 10 étudiants qui se relaient par un systême de rotation mis en place.

• La réalisation d’une 01 ferme avicole par les étudiants a permis :

- de former 73 étudiants du centre universitaire de foulaya dans la préfecture de Kindia.

- de constituer un cheptel de 146 poules et 14 coqs ;

- d’assurer l’apprentissage par action de 68 personnes dont 26 étudiantes.

• La réalisation des formations :

- Le renforcement de capacités et la vulgarisation des techniques améliorées de l’élevage des poules de race locale au niveau de 129 éleveurs traditionnels.

• Une intermédiation financière :

- La mise en relation de 23 jeunes étudiants dont 12 jeunes femmes avec les institutions de micro finance en vue du démarrage de l’aviculture de race locale à petite échelle.

- Mise à disposition par les institutions financières d’un montant cumulé de 161 964 750 GNF aux jeunes en vue du financement de la création de petites fermes avicoles.

B APICULTURE

«Chaque fois qu’un paysan récolte 100 kg de miel, environs 05 grands arbres sont abattus, des hectares de forêts sont parfois détruites par le feu, et des milliers d’abeilles tuées... (6)»

Selon les statistiques de la direction préfectorale de l’élevage, l’apiculture est la principale activité génératrice de revenu au niveau de la préfecture de Telimélé. Elle occupe 70% d’hommes et 57 % de femmes. Les premiers, au niveau de la filière, s’occupent de la confection des ruches, de la pose et de la récolte. Les femmes quant à elles assurent la commercialisation au niveau des différents marchés hebdomadaires.

En dépit du fait que l’apiculture génère des revenus substantiels aux familles, force est de reconnaitre que de par les méthodes traditionnelles utilisées dans la production (coupe de troncs d’arbres pour la récolte, et usage du feu pour tuer les abeilles), elle contribue dangereusement à la destruction de la faune, de la flore, ainsi qu’à la menace de la biodiversité.

Pour lutter contre ces inconvénients, tout en permettant aux apiculteurs de générer d’avantage de revenu de manière durable nous procédons à la promotion des ruches kenyanes et à la formation des artisans locaux (menuisiers, forgerons et tailleurs) ainsi que des apiculteurs traditionnels.

Pour la réalisation des activités, nous avons identifié 03 CR (communes rurales) : SAREKALY, BROUWAL et KOBA puis mis en place, sur la base des compétences respectives, un consortium avec 02 structures locales :

- CPAT : Coordination Préfectorale des Apiculteurs de Telimélé, qui coordonne 13 unions de 92 groupements apicoles pour un effectif de 3759 membres.

- ADC : Association pour le Développement Communautaire, basé à Telimélé spécialisée dans le renforcement de la capacité des apiculteurs (en techniques de traitement, conditionnement du miel et production de la cire).

Ces activités réalisées en synergie ont permis :

• de renforcer les capacités de 30 artisans locaux (tailleurs, menuisiers et forgerons) dans la confection locale des matériels de production du miel : ruches kenyanes, filtres à miel, et tenues apicoles et enfumoirs.

• La pose de 500 ruches Kenyanes pouvant être utilisées durant plusieurs années (6 à 10 ans) et permettant d’obtenir du miel de haute qualité nutritive et thérapeutique.

• Le renforcement des capacités de 100 apiculteurs traditionnels en gestion, la transformation des sous produits, la structuration de 10 groupements apicoles et l’identification d’autres canaux de commercialisation du miel à Conakry et à Labé.

• L’augmentation du rendement apicole, avec l’utilisation des ruches kenyanes, la production annuelle a varié e entre 15 à 30kg /ruche cette année, contrairement aux ruches traditionnelles qui ne dépassent pas les 5 kg par an/arbre.


Ce qui marque notre différence

• L’engagement de bénévoles décidés à soutenir, à aider de manière désintéressée

• L’accompagnement des entrepreneurs dans tout le processus de l’action entrepreneuriale (formation, coaching…).

• La mise à disposition de centre d’apprentissage comme incubateur pour futurs entrepreneurs.

• Excursion et voyages découvertes pour les enfants de 6 à 15 ans.

• Appui à l’insertion ou la réinsertion scolaire des enfants en situation difficile.

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