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Au niveau de l’axe éducation

Au niveau de l’axe éducation

A ce niveau nous avons 04 volets (entrepreuneriat, informatique, sensibilisation en santé et scolarisation des enfants).

1. L’entrepreneuriat jeune (sensibilisation à l’entrepreneuriat, appui à la recherche d’idée, et à la création d’entreprise, gestion et coaching) ;

2. Les techniques de l’information de la communication pour l’éducation (formation, sensibilisation) ;

3. La sensibilisation sur les problèmes de santé publique et mise en relation avec les structures sanitaires ;

4. La formation, l’insertion et la réinsertion scolaire des enfants en situation difficile.

1. ENTREPRENEURIAT JEUNE

A. SENSIBILISATION A L’ENTREPRENEURIAT

« Susciter chez les jeunes la découverte, l’évaluation et l’exploitation des opportunités »

Programme de sensibilisation « i miri (1)»

Adegui a mis en place, avec l’implication de differents acteurs un programme de sensibilisation et d’information des jeunes dénommé « I miri(1) » afin de favoriser l’acquisition précoce de l’esprit d’entreprise, de développer les habiletés, des qualités ou attitudes en entrepreneuriat.

Ce programme de sensibilisation à l’entrepreneuriat est conduit en partenariat avec des universités de Kindia et Kankan, l’institut de formation à distance, les centres de formation professionnel (CFP) ainsi qu’une dizaine de lycées et collèges des préfectures de Kindia.

Ces sensibilisations se déroulent sous forme d’ateliers et de conférences au sein des établissements scolaires. En plus, nous utilisons les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour sensibiliser et susciter chez les jeunes l’esprit entrepreneurial.

Sur notre plate forme numérique, plus de 600 jeunes (élèves, étudiants…) échangent à partir de leurs téléphones ou des ordinateurs.

Au total, plus de 6000 sms échangés, 30 causeries éducatives réalisées avec l’appui de nos bénévoles sur les thèmes de l’entrepreneuriat jeune.

Sur les 600 jeunes sensibilisés, 264 se sont inscrits en vue de bénéficier de la formation en entrepreneuriat.

B. FORMATION EN ENTREPRENEURIAT

« Aider les jeunes à franchir le pont : de l’idée à l’acte ! »

Programme de formation « Wakili (2)».

Bien que la volonté d’entreprendre soit aussi vivace chez certains, il existe beaucoup d’obstacles qui freinent ces jeunes et femmes dans leur projet de création (manque de compétence en création et gestion d’entreprise).

Afin de lutter contre ces blocages, nous avons conçu avec l’implication de plusieurs acteurs (autorités administratives, banquiers, juristes, sociologues et économistes) un plan de formation pratique dénommé « Wakili » afin de faciliter le passage de l’imagination à la réalité.

Ce plan permet d’inculquer les savoir-faire élémentaires de la création d’entreprise aux élèves, étudiants, jeunes et femmes sans emploi ayant suivi une formation technique ou professionnelle en tenant compte du contexte socio économique de la Guinée.

Il fut mis en œuvre en partenariat avec plusieurs acteurs : responsables d’institutions de micro finance, universitaires, responsables d’entreprises ainsi qu’un groupe de bénévoles (juristes, économistes...) de l’association.

Le plan de formation comprend une série de formations théoriques (ateliers, conférences) et pratiques (enquêtes, étude sur le terrain).

Enfin, l’appui d’un mentor (cadre expérimenté ou un entrepreneur confirmé) accompagne les jeunes entrepreneurs dans le processus de création de leurs entreprises.

Sur 264 jeunes ayant bénéficié du programme WAKILI, 127 furent coachés et 45 jeunes ont pû démarrer leur entreprise, dont 15 à Kindia, 12 à Kankan, 08 à Kouroussa et 10 à Télimélé.

Un autre programme est actuellement en cour afin de les appuyer à réussir dans la gestion de leurs nouvelles entreprises.

« I MIRI (1)» en langue locale malinké signifie réfléchit, innove, créer.

« WAKILI (2) » en langue locale soussou signifie courage, persévérance.

2. LES TECHNIQUES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

« Manque de bibliothèque adéquate au niveau des préfectures à l’intérieur du pays. Par exemple à Kindia, on compte une seule bibliothèque pour une population d’environ 300.000 habitants. Chereté des documents spécialisés,…l’internet devient donc une alternative indispensable pour la formation des entrepreneurs et le developpement des entreprises…. ».

C’est pourquoi, le but d’ADEGUI est de démontrer l’intérêt de la connaissance et de la pratique des techniques de l’information et de la communication dans l’éducation, l’entrepreneuriat et le développement socioprofessionnel.

L’association a mis à la disposition des jeunes à Kindia, un centre de formation en informatique composé de 11 ordinateurs. Elle a ainsi réalisé des formations en informatique puis en initiation à l’utilisation d’Internet. A cet effet, elle a formé 102 jeunes dont 61 filles en difficulté d’insertion à l’usage des TIC.

Le chantier entre-neL

Avec l’appui financier du ministre de l’information et de la communication, ainsi que d’autres donateurs privés, le Chantier « Entre-net», en Aout 2015 a permis à 14 jeunes créateurs d’entreprise d’être initiés à la bureautique et à l’utilisation d’Internet.

L’objectif étant de favoriser la constitution d’un réseau de jeunes créateurs d’entreprises de Kindia, au sein duquel pourront se faire des partages d’expériences, ainsi que la possibilité pour des personnes expérimentées d’autres régions, d’apporter même à distance, leurs expertises.

Avec l’appui financier du ministre de l’information et de la communication, ainsi que d’autres donateurs privés, le Chantier « Entre-net», en Aout 2015 a permis à 14 jeunes créateurs d’entreprise d’être initiés à la bureautique et à l’utilisation d’Internet.

Avec l’appui financier du ministre de l’information et de la communication, ainsi que d’autres donateurs privés, le Chantier « Entre-net», en Aout 2015 a permis à 14 jeunes créateurs d’entreprise d’être initiés à la bureautique et à l’utilisation d’Internet.

3. ENFANTS NON SCOLARISES

La pauvreté n’est pas la seule cause de la déscolarisation des enfants, mais en guinée précisément dans la préfecture de Kindia, elle en est la principale.

« Le niveau de pauvreté de la population guinéenne reste préoccupant. Près de la moitié de la population (49,2%) vit-en-dessous du seuil de pauvreté, c'est-à-dire avec 387.692 FG (196 USD) par personne et par an. Parmi ces individus pauvres, 19,1% vivent en pauvreté extrême, c'est-à-dire disposent d’un revenu au-dessous de 228.900 FG (116 USD) par personne et par an (4). »

Dans ce contexte économiquement difficile, les enfants sont les plus exposé, ayant pour conséquence une incapacité pour les parents à supporter les frais scolaires de leurs enfants. Cela entraine un abandon des études par les enfants surtout en zone rurale et péri urbaine, favorisant la mendicité et la petite délinquance.

Le programme « loclo (4) »

Ce programme vise principalement les enfants, non scolarisés âgés de 07 à 16 ans issus de familles pauvres. Il concerne plusieurs catégories d’enfants : ceux qui n’ont pas accès à l’école, qui ne sont pas inscrits par leurs parents à l’école bien qu’une école existe, ceux qui ont décroché du système éducatif, et enfin des enfants inscrits mais qui ne fréquentent pas l’école.

Avec l’appui de la Direction préfectorale de l’éducation, nous avons obtenus des salles de classes ainsi que des enseignants expérimentés renforcés par nos bénévoles sur la formation des enfants en vue de leurs insertions ou réinsertions scolaires.

Nous avons adopté la démarche suivante : L’établissement de relation de confiance entre nos assistants sociaux bénévoles, les parents, les éducateurs et les enfants;

Les instituteurs professionnels pris en charge par ADEGUI, avec l’appui de la Direction Préfectorale de l’éducation, forment les enfants entre 03 à 08 mois, puis on insère dans le programme de formation du jardinage scolaire.

L’association insèrent ou réinsèrent ces enfants dans le circuit scolaire (établissements scolaires partenaires à ADEGUI), octroi des kits scolaires assure leurs suivis pendant 02 ans.L’association appuie les parents dans le developpement d’activités génératrices de revenus puis les sensibilise pour l’encadrement et le suivi des enfants.

Cette année, ce sont 27 enfants dont l’âge varient de 09 à 16 qui ont pû reprendre les cours à l’école primaire après une mise à niveau de plusieurs mois pendant les vacances.

18 élèves dont 08 filles ont un niveau appréciable (très bien);09 élèves dont 02 filles ont un niveau passable (bien) ;

« LOCLO (5) » qui signifie en langue locale guerzé (guinée forestière) petite enfance.


Ce qui marque notre différence

• L’engagement de bénévoles décidés à soutenir, à aider de manière désintéressée

• L’accompagnement des entrepreneurs dans tout le processus de l’action entrepreneuriale (formation, coaching…).

• La mise à disposition de centre d’apprentissage comme incubateur pour futurs entrepreneurs.

• Excursion et voyages découvertes pour les enfants de 6 à 15 ans.

• Appui à l’insertion ou la réinsertion scolaire des enfants en situation difficile.

Nos partenaires


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