1. une journée à la ferme… voyager, échanger, apprendre et susciter l’amour de l’elevage des volailles !
Nous organisons des séances de visites guidées éducatives, au niveau des fermes avicoles de la commune urbaine de Kindia.
Plusieurs acteurs sont impliqués d’un côté les mentors (vétérinaires, spécialistes de l’aviculture, fermiers expérimentés…), de l’autre des jeunes (élèves, étudiants, diplômé sans emploi...).
Nos excursions constituent de véritables expériences permettant aux jeunes d’être acteurs de leurs découvertes et ainsi, de s’approprier du fonctionnement d’une ferme avicole, de comprendre les techniques d’élévage dans la plus grande autonomie.
Les programmes d’excursion mêlent toujours visites, rencontres, jeux et ateliers. Ils comprennent également des activités ludiques, sensorielles et interactives. L’objectif de ces activités est de susciter l’amour, le désir de s’investir dans ce secteur de permettre aux jeunes d’acquérir une démarche d’observation et de réflexion.
Ces actions ont aboutit aux resultats ci-dessous :
La réalisation de 03 excursions ayant permis :
- d’impliquer 21 spécialistes et acteurs de l’aviculture ;
- de mobiliser 87 jeunes (élèves, étudiants, sans emplois) de la commune urbaine de Kindia ;
- de visiter 07 fermes avicoles ;
- de pousser 54 jeunes à entreprendre les démarches en vue de la création de leurs propres fermes avicoles.
- d’amener 28 à démarrer un petit élevage de volaille à la maison.
- 17 autres se sont constitués en association pour la création d’une ferme de dimension moyenne (1000 sujets).
2. un etudiant, deux poules…. ensemble, mettons en place une ferme et apprenons !
Ce programme permet aux étudiants d’être artisan de leur propre apprentissage dans l’élévage des poules de races locales ainsi que dans la conduite d’une ferme avicole.
Une ferme, (un hangar) est loué par l’association, les étudiants apportent chacun une poule , un cheptel de 50 poules de race locale est suffisante et le surplus est vendu pour l’achat des aliments et des vaccins. Le reste des charges est complêté par l’appui des parrains et donnateurs privés.
Les travaux d’alimentation, d’entretient, et de surveillance des volailles sont réalisées par les étudiants organisés en groupes de 05 à 10 étudiants qui se relaient par un systême de rotation mis en place.
• La réalisation d’une 01 ferme avicole par les étudiants a permis :
- de former 73 étudiants du centre universitaire de foulaya dans la préfecture de Kindia.
- de constituer un cheptel de 146 poules et 14 coqs ;
- d’assurer l’apprentissage par action de 68 personnes dont 26 étudiantes.
• La réalisation des formations :
- Le renforcement de capacités et la vulgarisation des techniques améliorées de l’élevage des poules de race locale au niveau de 129 éleveurs traditionnels.
• Une intermédiation financière :
- La mise en relation de 23 jeunes étudiants dont 12 jeunes femmes avec les institutions de micro finance en vue du démarrage de l’aviculture de race locale à petite échelle.
- Mise à disposition par les institutions financières d’un montant cumulé de 161 964 750 GNF aux jeunes en vue du financement de la création de petites fermes avicoles.
B APICULTURE
«Chaque fois qu’un paysan récolte 100 kg de miel, environs 05 grands arbres sont abattus, des hectares de forêts sont parfois détruites par le feu, et des milliers d’abeilles tuées... (6)»
Selon les statistiques de la direction préfectorale de l’élevage, l’apiculture est la principale activité génératrice de revenu au niveau de la préfecture de Telimélé. Elle occupe 70% d’hommes et 57 % de femmes. Les premiers, au niveau de la filière, s’occupent de la confection des ruches, de la pose et de la récolte. Les femmes quant à elles assurent la commercialisation au niveau des différents marchés hebdomadaires.
En dépit du fait que l’apiculture génère des revenus substantiels aux familles, force est de reconnaitre que de par les méthodes traditionnelles utilisées dans la production (coupe de troncs d’arbres pour la récolte, et usage du feu pour tuer les abeilles), elle contribue dangereusement à la destruction de la faune, de la flore, ainsi qu’à la menace de la biodiversité.
Pour lutter contre ces inconvénients, tout en permettant aux apiculteurs de générer d’avantage de revenu de manière durable nous procédons à la promotion des ruches kenyanes et à la formation des artisans locaux (menuisiers, forgerons et tailleurs) ainsi que des apiculteurs traditionnels.
Pour la réalisation des activités, nous avons identifié 03 CR (communes rurales) : SAREKALY, BROUWAL et KOBA puis mis en place, sur la base des compétences respectives, un consortium avec 02 structures locales :
- CPAT : Coordination Préfectorale des Apiculteurs de Telimélé, qui coordonne 13 unions de 92 groupements apicoles pour un effectif de 3759 membres.
- ADC : Association pour le Développement Communautaire, basé à Telimélé spécialisée dans le renforcement de la capacité des apiculteurs (en techniques de traitement, conditionnement du miel et production de la cire).
Ces activités réalisées en synergie ont permis :
• de renforcer les capacités de 30 artisans locaux (tailleurs, menuisiers et forgerons) dans la confection locale des matériels de production du miel : ruches kenyanes, filtres à miel, et tenues apicoles et enfumoirs.
• La pose de 500 ruches Kenyanes pouvant être utilisées durant plusieurs années (6 à 10 ans) et permettant d’obtenir du miel de haute qualité nutritive et thérapeutique.
• Le renforcement des capacités de 100 apiculteurs traditionnels en gestion, la transformation des sous produits, la structuration de 10 groupements apicoles et l’identification d’autres canaux de commercialisation du miel à Conakry et à Labé.
• L’augmentation du rendement apicole, avec l’utilisation des ruches kenyanes, la production annuelle a varié e entre 15 à 30kg /ruche cette année, contrairement aux ruches traditionnelles qui ne dépassent pas les 5 kg par an/arbre.